Connaissez-vous le K1 ? Peut-être oui, peut-être non. C’est un art martial dont la pratique nécessite beaucoup de détermination et de discipline. Cependant, pour choisir un art martial à votre convenance, renseignez-vous sur son règlement technique. Si vous êtes amateur de sports de combat, cet article est pour vous.
Qu'est-ce que le K1 ?
Lek1 est une fédération sportive qui enseigne les techniques de combat, la connaissance et la maîtrise de soi. Elle promeut une variante du kick-boxing japonais. La lettre K renvoie aux sports de combat, notamment le karaté, le kung-fu, le tae kwondo et le kickboxing. La fédération est dirigée par le Fighting and Entertainment Group (FEG) situé au Japon. Il existe deux types de combats k1, chacun avec ses spécificités : le K1 big Price et le K1 Max.
Les origines
Le K1 ou k one est un art martial qui rassemble plusieurs disciplines. Comme dit un peu plus haut, c'est le résultat de la combinaison des quatre principaux sports de combat. Les origines du k one datent des années 90. Il est de la catégorie des sports pieds poing. C’est une discipline qui résulte du kickboxing japonais apparu au cours des années 50. Le kickboxing japonais est lui-même issu d’une boxe thaïlandaise connue sous le nom de muay thai. Pour être un mélange de plusieurs techniques de divers sports de combat, le K one apparaît comme un art martial très utile.
Quelles sont les raisons qui ont conduit à la disparition du K1 ?
Bien que le K1 ait été une discipline qui s'est fait un nom dans le monde des sports de combat, son succès a été de courte durée. En effet, elle a disparu en raison de problèmes financiers, d'une baisse de popularité et d'une combinaison d'autres facteurs.
L’émergence de nouvelles organisations
L’une des raisons majeures de la disparition du K1 est l’émergence et la montée en popularité des organisations de MMA (Mixed Martial Arts) comme l’UFC. Ces compétitions ont attiré les combattants de K1 pour plusieurs raisons, notamment :
- la possibilité d’obtenir des contrats plus lucratifs
- une plus grande visibilité internationale
- une reconnaissance médiatique plus importante
Par ailleurs, le K1 a souffert d’un manque de relais médiatiques constants. Avec la montée en puissance et évolutive des réseaux sociaux, le MMA a su s’adapter en créant du contenu engageant pour attirer de nouveaux fans.
Des coûts structurels élevés
L’organisation des événements de K1 s’accompagnait de coûts structurels élevés. Il s’agit en l'occurrence de ceux associés à la rémunération des combattants, du staff technique et des équipes de production. Avec la montée des salaires dans d’autres disciplines de combat, il est devenu plus difficile pour le K1 de maintenir un niveau de rémunération compétitif. De plus, le K1 a rencontré des difficultés à attirer des sponsors et à trouver des sources de financement durables. Contrairement au MMA, qui a su attirer de grands sponsors, le K1 n’a pas réussi à capitaliser sur ses succès des années 90 et 2000. Ainsi, cette discipline n’a pas pu se réinventer dans un modèle plus commercial et attractif à long terme.
Un manque de relève
Le K1 a connu une époque dorée en comptant sur la liste de ses combattants des légendes du kickboxing qui ont eu des carrières exceptionnelles. Voici une sélection des combattants de renom qui ont marqué l’histoire de ce sport et leur palmarès :
- Ernesto Hoost : surnommé « M. Perfect », ce combattant a remporté quatre fois le Championnat du monde K1 (1997, 1999, 2000, 2002). Il était connu pour sa technique impeccable et sa puissance de frappe, ce qui en faisait l'un des combattants les plus admirés de sa génération.
- Peter Aerts : un autre nom incontournable du K1, ce combattant a remporté trois fois le Championnat du monde (1994, 1995, 1998). Surnommé « The Dutch Lumberjack », il était célèbre pour ses high kicks dévastateurs, imposant sa force brute et son style agressif.
- Remy Bonjasky : surnommé « The Flying Gentleman », il a été champion du monde K1 à trois reprises (2003, 2004, 2008). C’est un combattant de 1,92 m qui était célèbre pour ses coups de genou sautés impressionnants, alliant agilité et puissance dans ses attaques.
Cependant, après l’âge d’or de ces grands noms, le K1 n’a pas su renouveler sa scène avec des combattants suffisamment remarquables. L’absence de nouvelles figures emblématiques a entraîné une perte d’intérêt du public, ce qui a contribué à la baisse des audiences.
La création
Kazuyoki Ishii est le fondateur de l’organisation sportive K1. Il implante une école de karaté où il donne des cours d’arts martiaux. En 1982, il a organisé sa première compétition de karaté sur le territoire japonais. Les apprenants de son école obtiennent des années plus tard des nominations au Japon. C’est ce qui permet par la suite à Kazuyoki d’acquérir une grande notoriété.
En 1993, il décida d’organiser une compétition en modifiant les techniques de combat. Aucune limite de poids n’est envisagée et les combattants pouvaient user de toutes les règles de combat. Ce fut le premier K1 big Price organisé dans la capitale japonaise et décroché par le Croate Branko.
Ensuite, a été institué en 2002 le combat K1 max pour lequel le poids des combattants était limité à 70 kg. Ceux-ci devraient suivre rigoureusement les mêmes règles que le K1 big Price. Aujourd’hui, malgré sa disparition, la fédération K1 a laissé un héritage unique. En effet, son concept novateur et ses combats spectaculaires ont laissé une empreinte durable dans l’histoire des sports de combat.
La tenue
Comme pour tout autre sport de lutte, la pratique du K one exige le port d’une tenue et d’accessoires spécifiques comme :
- Le short est la tenue autorisée pour la pratique de la K one au cours des tournois
- Pour les femmes, la brassière est le haut qui leur est exigé de mettre
- Les coquilles de protection masculines ainsi que les protèges-poitrines pour les femmes sont recommandées afin de se protéger des coups involontaires
- Le port d’un protège-dents lors d’un tournoi est obligatoire. À cet effet, un protège-dents simple est plus pratique pour faciliter la respiration
- Les gants de boxe sont également des accessoires indispensables et obligatoires dans la pratique de la K one. Pour une protection des mains et des membres, les gants bien rembourrés dotés d’une fermeture optimisée sont les plus conseillés
- Le combat K 1 se faisant à pied nu, le port des chevilliers est autorisé
Les endroits
Le K1 est une discipline qui s’enseigne dans plusieurs écoles d'arts martiaux basées principalement au Japon et en Thaïlande. Il existe aussi plusieurs boxing center et fédérations mises sur pied pour accompagner les amateurs de ce sport.
Les entraînements
L’entraînement du K1 passe par l’apprentissage de successions de gestes préparés. Cela constitue une base sur laquelle se poser pour dénicher les bons mouvements lors d’un tournoi. Au cours des entraînements de K1, plusieurs accessoires peuvent être utilisés. Vous devez cependant privilégier les protège-tibias pieds et les casques de protection. Pour une séance d’entraînement individuel, vous pouvez choisir des sacs de frappes et des pads. Ils sont très efficaces et vous aideront à améliorer vos coups de poing. Dans un tournoi de K1, le but d’un combattant est d’affronter l’adversaire avec ténacité et puissance. Pour cela, durant les entraînements, vous apprendrez à donner des coups de genou, de pied et de tibia. Tous ces coups doivent être donnés avec précision, rapidité et énergie.
Quelles sont les règles du K1 ?
Autrefois, les saisies et le corps à corps étaient permis. Mais en 2003, les règles du K1 ont connu une modification. Elles sont désormais identiques à celles du kick box japonais. Plus clairement, les combattants sont autorisés à utiliser les techniques du kick box ajoutés aux coups de genou sans saisie. Concernant les combats, ils se déroulent en trois tours de 3 minutes. Pour départager deux combattants adversaires, les arbitres font recours à un super-round de 3 minutes.
Le K1 existe-il en France ?
Le K1 existe en France, mais reste peu connu du public. De même, sa pratique en guise de loisir existe et est agréée. Cependant, aucune compétition n’est tolérée par la législation française. On ne retrouve également aucune fédération légale et de ce fait, aucun formateur diplômé. L’interdiction du K1 se base principalement sur une injonction du Conseil européen. En effet, ce dernier proscrit formellement les combats qui évoquent une atteinte à la dignité humaine.
Pour finir, le K1 a marqué l’histoire des sports de combat avec des affrontements spectaculaires. Néanmoins, l’émergence de nouvelles organisations et des difficultés structurelles ont contribué à son déclin. Malgré cela, la discipline reste vivante, notamment en France, où de nombreux combattants continuent de s’entraîner et de participer à des compétitions. Alors, retenez qu’il existe aujourd’hui plusieurs arts martiaux, le K1 y compris.